Acouphènes

Acouphènes

http://intercampus.fr/?radichego=rencontre-gratuit-%C3%A0-dunkerque&881=58 Les acouphènes sont la perception de bruits (bourdonnement, sifflement) dans l’oreille ou la tête, sensation subjective en l’absence de source sonore.

Les acouphènes peuvent survenir comme symptôme de presque toutes les  http://lazoneadanser.fr/2021/08/.git/HEAD pathologies de l’oreille, de  midships traumatismes sonores (souvent associés à des vertiges et des troubles auditifs), ou de la  sphère ORL (sinusite chronique, ronflement avec apnées du sommeil), de maladies neurologiquesallergiquescardiovasculaires (hypertension), voire d’atteinte toxique (médicaments), de troubles métaboliques généraux… 

Dans un premier temps, le bilan consiste à vérifier et à traiter ces pathologies. 

Certains acouphènes sont cependant perçus en dehors de toute pathologie évolutive de l’oreille ou neurologiques (acouphènes isolés).

Leur caractère pathologique ne vient pas de la perception d‘un bruit plus ou moins intense mais de son caractère permanent.

Mal toléré, l’acouphène est cause de trouble du sommeil, de perturbation du travailet de la vie relationnelle, d’une fatigue « nerveuse »…voire de dépression

IL EST FAUX DE DIRE QU’IL N’Y A RIEN A FAIRE ET QU’ IL FAUT VIVRE AVEC !

Le patient a alors deux craintes essentielles plus ou moins exprimées et conscientes:

d’abord que le bruit ne s’intensifie et ensuite de perdre progressivement l’audition: c’est à dire la perception de son espace environnant et sa capacité à communiquer. 

Le bilan complet des voies auditives neurosensorielles est nécessaire pour:

– confirmer l’absence de toute pathologie et rassurer le patient,

– confirmer l’absence de relation avec une perte auditive évolutive.

Le bilan consiste à réaliser des tests audiométriques au casque ( mesure de l’audition), otoémissions acoustiques (évaluations des cellules sensorielles), potentiels évoqués auditifs (vérification du l’intégrité du nerf auditif).

Une IRM avec injection peut s’avérer nécessaire. 

Des tests psycho-acoustiques en champ libre sont ensuite réalisés pour déterminer l’association à :

une hyperacousie (intolérance aux bruits) permettant de réaliser des filtres adaptés,
de tester l’intelligibilité, la latéralité et la vitesse d’analyse de l’information acoustique comparé au visuel car les problèmes de perception sensorielle sont en cause dans l’hyper-excitabilité du système auditif et la tension neurosensorielle responsable d’augmentation des acouphènes.

Souvent l’acouphène survient lors d’une période de stress et de fatigue intenses, à l’occasion d’un choc émotionnel, et le patient mémorise le son et ne parvient plus à s’en défaire. 

Un entretien avec la psychologue spécialisée du centre est nécessaire pour informer et exposer au patient le fonctionnement sensoriel, les différentes mémoires, les étapes de la perception permettant de comprendre la génèse des acouphènes et la difficulté à les vivre ainsi que les liens avec une possible anxiété, une tendance dépressive…

Une aide à la relaxation et un suivi comportemental permet de traiter la signification de l’acouphène qui conditionne sa tolérance. 

A la suite de ce bilan, plus de la moitié des patients ressentent une amélioration et ne souffrent plus de leurs acouphènes.

Pour les autres le but est de leur permettre de les maîtriser voir de les oublier,et vivre sans eux.